Première réussie pour les Limbourgeois qui ont impressionné en ce début des playoffs 1 en battant Anderlecht 3-0. Avec 56% de possession et 13 tirs dont 6 cadrés, le score aurait pu être encore plus sévère.
Les Genkois ont très vite pris les choses en main, et Sébastien Dewaest se procure une des premières occasions à la 7’ en reprenant de la tête un corner de Malinovski. Mais sa tentative passe à côté. A la 32’, Didillon dégage mal la balle que récupère Ito. Le Japonais centre de la droite pour Samatta qui rate sa tête, mais Maehle a suivi et profite de la passivité de la défense pour inscrire de la tête le premier but. Dans la minute qui suit, Genk est tout proche de doubler la mise. Trossard centre de la gauche sur Samatta dont la reprise heurte le poteau.
En seconde période, Ito régale avec un superbe but d’une frappe enroulée du gauche à la 55’. Bénéficiant d’un contre favorable, l’attaquant feinte un défenseur et tente sa chance à l’entrée de la surface pour un 2ème but splendide. Sur sa célébration, Ito se plaint de douleurs et sera remplacé quelques instants plus tard par Joseph Paintsil. Anderlecht se procure ensuite sa seule occasion franche à la 67’ quand Verschaeren s’infiltre et trouve le poteau. Les Limbourgeois vont définitivement assommer Anderlecht à la 79’ grâce à Paintsil, qui s’offre une course du milieu de terrain. Personne ne l’arrête et l’attaquant tente sa chance dans la surface. Son tir bien placé passe entre les jambes du gardien et clôture une rencontre parfaite !
Genk conserve cinq points d’avance sur le Standard, 2e avec 30 points. Le Club de Bruges 3e avec 28 points jouera contre La Gantoise dimanche. Prochain match pour Genk à Antwerp mardi 2 avril à 20h30.
Sébastien Dewaest déclarait après match :
« Si c’est notre meilleur match ? Dans le contenu et l’efficacité, ça doit être un match-référence, oui. On sait qu’en playoffs, tout le monde hausse son niveau de jeu. Il faut rester modestes, mais si on continue comme ça, on peut offrir quelque chose de beau à ce public et à ce club. La trêve a fait du bien à tout le monde et on l’a vu dès le premier entraînement ».
« On a montré ce qu’on valait à tous ceux qui disaient que sans Pozuelo, Genk n’allait rien faire. Je trouve que c’était même peut-être meilleur, avec ce système à deux 8 très libres. Nous, on a toujours été confiants. Les gens écrivaient beaucoup de choses, mais je savais qu’il y avait les qualités suffisantes dans le noyau pour gérer ce départ ».
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